L'Acension de Jésus-Christ
L’ascension n’était pas simplement le retour de Jésus chez lui ; c’était Jésus intronisé. Les
Écritures parlent à plusieurs reprises de l’ascension se terminant par Jésus « assis à la droite
du Père » (Ps. 110 :1 ; Actes 2 :33-34 ; Éph. 1 :20 ; 1 Pierre 3 :22). Et ce n’est pas un siège
ordinaire. Comme Jésus l’a dit à l’église de Laodicée : « Je… . . . vaincu et s’est assis avec
mon Père sur son trône » (Apocalypse 3 : 21). Comment a-t-il conquis ? En mourant et en ressuscitant. Nous le voyons dans Apocalypse 5 : 5-6, où le Lion qui a vaincu est vu comme un agneau qui a été immolé mais qui est maintenant debout.
C’est l’ascension qui a placé Jésus là où Jean l’a vu debout : dans la sale du trône céleste,
entouré d’une foule d’anciens, de créatures vivantes et de saints, tous l’adorant lui et son Père
(Apocalypse 5 : 6-14).
C’est le message du passage de l’Ancien Testament le plus souvent cité dans le Nouveau
Testament, le Psaume 110 : 1 : « L’Éternel dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite,
jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.’» C’est ainsi qu’il y est arrivé (Actes 2 :
33-34). C’est ce qui l’a intronisé roi, « régnant au milieu de ses ennemis » (Ps. 110 : 1).
Même si la totalité du prix de nos péchés a été payée à la croix, l’œuvre sacerdotale du Christ
ne s’est pas arrêtée là. Cela continue encore aujourd’hui au ciel, où Christ « apparaît en
présence de Dieu pour nous » (Hébreux 9 : 24). Et son entrée là-bas a tout à voir avec son
sacrifice. « Il entra une fois pour toutes dans les lieux saints. . . au moyen de son propre sang,
assurant ainsi une rédemption éternele » (Hébreux 9 : 12).
Notez ceci : notre rédemption éternele a été assurée – non seulement par la mort de Jésus
sur la croix, mais par l’entrée de Jésus au ciel au moyen de son propre sang. Bref : pas
d’ascension, pas de salut.
L’ascension ne diminue en rien la croix et la résurrection dans l’accomplissement de notre
rédemption. Il s’agit plutôt d’une extension nécessaire de ceux-ci pour l’application de notre
rédemption.
La raison pour laquele Christ peut « [nous] sauver parfaitement » n’est pas seulement parce qu’il est mort sur terre, mais parce qu’« il vit toujours pour intercéder en notre faveur » dans le ciel (Héb. 7 : 23-24). En effet, le fait que Jésus soit monté au ciel et se soit assis est considéré comme une preuve que son œuvre dans la croix a réussi.
C’est depuis le trône céleste que Jésus a lancé son offensive des derniers jours. Cela a
commencé à la Pentecôte, quand il a répandu le Saint-Esprit et a commencé à libérer les nations.
Selon Jésus, c’était l’un des principaux objectifs de l’ascension : « Il est avantageux pour vous
que je m’en aile, car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas. Mais si je m’en vais,
je vous l’enverrai » (Jean 16 : 7). Des gens de toutes les nations ont été achetés ; il faut maintenant les rassembler – et nous ne pouvons pas y parvenir seuls. C’est l’œuvre du Saint-Esprit. Tant qu’il n’avait pas été donné, la grande mission ne pouvait pas avancer, mais tant que Jésus n’était pas monté, il ne pouvait pas être donné (Luc 24 :49 ; Jean 7 :39). Ce n’est qu’à ce moment-là, « étant élevé à la droite de Dieu », que Jésus a pu répandre l’Esprit (Actes 2 :33).
Cet âge ne durera pas éternelement et la mission ne sera pas achevée avec Jésus assis. Un
jour, il se lèvera, et quand il le fera, le monde entier le saura. Ses ennemis deviendront son
marchepied, ses amis deviendront ses vice-régents et sa création deviendra un paradis (Ps. 110 :1, 5-6 ; Apocalypse 3 :21 ; Rom. 8 :21). Amen !

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